| ARTICLE 1 La pertinence du choix de la filiale à l’étrangercomme forme organisationnelle d’investissement en
 R&D par les firmes multinationales
 Résumé :  Parmi les formes d’internationalisation des activités de R&D, lesmultinationales peuvent opter pour la localisation de ces activités au
 sein de leurs filiales à part entière. Si ce choix peut procurer de
 nombreux avantages, liés notamment à l’internalisation des fonctions
 stratégiques, il suscite des interrogations d’ordre organisationnel. La
 décentralisation de la R&D peut accentuer les divergences entre les
 intérêts de la maison-mère et les responsables nommés à la tête de ces
 filiales. Des mécanismes particuliers de contrôle et d’incitation
 devraient être mis en place pour réussir cette forme de gouvernance.
 par Dhikra Chebbi NekhiliMaître de Conférences à l’Université du Maine
 Mehdi Nekhili
 Maître de Conférences à l’Université de Reims
 Professeur affilié à Rouen Business School
 | ARTICLE 2 Les entreprises des pays émergents, nouveaux acteursde la mondialisation : cas d’une opération de fusionacquisition
 de type « entreprise émergente acquéreuse –
 entreprise développée cible »
 Résumé : Depuis la vague de libéralisation financière qui a touché lesmarchés émergents dans les années 90, ces derniers sont entrés dans
 un processus continu d’intégration au marché mondial, processus
 soutenu à la fois par une épargne abondante et des marchés
 financiers en plein essor. L’année 2000 marque une nouvelle étape,
 avec la multiplication des « fusions-acquisitions » de type « Sud-
 Nord ». Le cas de la fusion entre Tata Steel et Corus analysé dans
 cette étude met en évidence d’une part l’évolution de la configuration
 et du mode de financement des opérations, et d’autre part leur
 principale motivation plus axée sur l’acquisition de compétences.
 par Joëlle RandriamiaranaEnseignant-Chercheur
 Groupe ESC Clermont
 | ARTICLE 3 Les déterminants de l’erreur de prévisiondes analystes financiers : application au cas des analystes financiers français
 Résumé :  Nous étudions les déterminants de l’erreur de prévision desanalystes financiers français. Nous montrons que l’erreur de
 prévision diminue avec la fréquence des révisions ainsi qu’avec
 l’importance des moyens mis à la disposition de l’analyste, mesurés
 par la taille du bureau employeur. Nous ne trouvons pas d’effet de
 l’expérience de l’analyste, ni de son degré de diversification sur le
 niveau de précision de ses prévisions.
 par Salma Tebourbi MeddebDocteur en Sciences de Gestion
 Institut de recherche en gestion
 Université Paris 12 - Val de Marne
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      | ARTICLE 4 Contrôle institutionnel etvalorisation des résultats comptables
 Résumé : Récemment, le contrôle que peuvent exercer les investisseursinstitutionnels sur les sociétés a suscité l’intérêt aussi bien des
 chercheurs que des professionnels de la scène financière. Cette étude
 a pour objectif d’examiner l’influence du contrôle institutionnel sur la
 valorisation des résultats comptables par le marché boursier français.
 Les résultats de notre analyse montrent que, lorsque les investisseurs
 institutionnels détiennent une proportion significative du capital, ils
 exercent un contrôle actif et augmentent le pouvoir informatif des
 résultats comptables.
 par Ramzi BenkraiemProfesseur Assistant de comptabilité financière
 GSCM – Ecole Supérieure de Commerce de Montpellier
 | ARTICLE 5 Le rôle de la personnalité dans les situations decoopétition : le cas des futurs managers
 Résumé : La coopétition est étudiée essentiellement sous le prisme desrelations inter-organisationnelles. Or, celles-ci sont tissées sur la base
 de relations individuelles. Cette contribution vise à combler le
 manque théorique relatif à la coopétition interindividuelle.
 S’appuyant sur un échantillon de 165 futurs managers actuellement
 en apprentissage, cet article dresse une typologie des acteurs en
 fonction de cinq dimensions inhérentes à la coopétition. En découlent
 trois profils : les compétiteurs, les coopérateurs et les coopétiteurs. Il
 est montré que les traits de personnalité des acteurs expliquent les
 cinq dimensions de la coopétition mais que ces relations sont
 différentes en fonction des trois profils de manager.
 par Mickaël GéraudelProfesseur Assistant
 Groupe Sup de Co Montpellier - CEROM
 David Salvetat
 Professeur Associé
 Groupe Sup de Co La Rochelle - CEREGE
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