| ARTICLE 1 Mesurer la coopétition : Mission impossible ? Résumé :  L’émergence du concept de coopétition marque l’ouverture d’unvaste champ de recherche. Afin d’évaluer l’intensité d’une pratique
 coopétitive ou son influence sur la performance, il est important
 d’appréhender le phénomène de manière fiable. Cet article
 s’interroge sur l’observation et la mesure d’un phénomène paradoxal
 issu de la combinaison de deux réalités contradictoires. Aussi, au
 travers d’une revue de la littérature nous montrons que la coopération
 et de la compétition ne peuvent être agrégés par un indicateur commun au risque d’une sursimplification. Nous proposons alors des
 méthodes d’analyses statistiques multivariées afin d’aboutir à une
 mesure pertinente du phénomène coopétitif.
 par Anne-Sophie Fernandez1ISEM - Université Montpellier I & ERFI
 Pierre Marques
 IAE - Université Montpellier II & ERFI
 Frédéric Le Roy
 ISEM - Université Montpellier I & ERFI
 Frank Robert
 Groupe Sup de Co Montpellier &CEROM
 | ARTICLE 2 Le projet associatif comme source d’apprentissage pour les associations : une étude de cas Résumé : Les associations gestionnaires sont un acteur majeur dans lechamp social, mais certains auteurs s’interrogent sur leurs capacités
 d’apprentissage face à un environnement de plus en plus
 contraignant. Notre question de recherche est née de la conduite du
 projet associatif au sein d’une association : ce projet participe-t-il de
 l’apprentissage ? En permettant aux participants d’échanger leur
 savoir tacite et de le formaliser en connaissances explicites, il
 apparaît que le projet est à l’origine de la création d’un savoir
 nouveau pour l’association. Il permet aussi à l’association de
 redonner du sens à son action, en questionnant les règles établies.
 par Nathalie DubostMaître de Conférences
 Laboratoire Orléanais de Gestion (LOG),
 | ARTICLE 3 Sélection de portefeuille via la stratégie de sur-réaction Résumé :  L'inefficience des marchés boursiers est souvent liée à la mise enévidence des anomalies constatées par plusieurs auteurs dans le
 comportement des rentabilités. Ces anomalies sont révélatrices
 d’inefficience si leur connaissance permet de tirer un profit ex-ante de
 stratégies de prises de position. De Bondt et Thaler [1985] ont décelé
 une sur-réaction des cours boursiers : les titres ayant enregistré de
 mauvaises performances en bourse par le passé connaîtraient
 ultérieurement des performances supérieures à la moyenne et viceversa
 pour les titres ayant enregistré d'excellentes performances.
 L’objectif de cet article est de présenter la stratégie de surréaction
 adoptée par la plupart des gérants de portefeuilles en Tunisie
 et de mettre en évidence une nouvelle stratégie qui s’est avérée être
 plus performante.
 par Mohamed Ali TrabelsiMaître assistant habilité à diriger les recherches à
 l’Ecole Supérieure de Commerce de Tunis, Université Manouba.
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      | ARTICLE 4 Les incitations dans les organisations à but non lucratif : le cas d’un réseau de santé Résumé : Dans les organisations à but non lucratif, l’engagement bénévolen’est jamais acquis. Il est sans cesse nécessaire de réinventer une
 organisation capable de satisfaire ses membres et ainsi éviter leur
 départ. Dans cette perspective, les incitations financières (Canice
 Prendergast, 1999) ne peuvent être mobilisées efficacement.
 Dans le cadre d’une recherche qualitative exploratoire, l’analyse
 d’un cas unique (Robert Yin, 1989), à savoir un réseau de santé de
 l’Est de la France confirme cette hypothèse. De plus, nous montrons
 qu’il existe deux sources de motivation pour les acteurs : le désir de
 métier et le désir d’identité. Nous proposons ensuite une articulation
 de ces désirs pour concilier la motivation des acteurs et la volonté de
 fidéliser et développer une organisation dans le secteur de la santé.
 par Marc OhanaProfesseur associé de Comportements organisationnels
 Groupe ESC Troyes
 Bertrand Pauget
 Professeur de Stratégie
 European Business School Paris
 | ARTICLE 5 Le droit individuel de formation :un nouveau dispositif de régulation ?
 Résumé : LLa formation professionnelle est au coeur des questions quitouchent l’emploi et l’organisation du travail. C’est pour cette raison
 que les politiques publiques sont aujourd’hui remises en question et
 que l’on cherche à trouver des solutions à la crise du compromis
 social fordien. Le rôle et la responsabilité de l’entreprise en matière
 de formation sont désormais mis en avant. Le devoir
 « d’employabilité » se traduit par des obligations de formation : elles
 s’inscrivent dans la nécessité pour l’entreprise de s’adapter aux
 évolutions de l’emploi et, par conséquent, de gérer les emplois et les
 compétences de manière prévisionnelle. En contrepartie, les salariés
 sont tenus, dans le cadre de l’exécution du contrat de travail, de se
 former, sous peine de se voir reprocher une insuffisance
 professionnelle...
 par Hazem Ben AissaMaître de Conférences
 Université Paris XI, Pesor.
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