ARTICLE 1
Déterminants stratégiques d’un processus de
standardisation : Le cas des formats de stockage vidéo
Résumé :
La littérature sur les standards a abondamment traité le cas de la
bataille des formats entre le VHS et le Betamax afin d’étudier
différents éléments propres aux standards et aux processus de
standardisation. En se basant sur cet exemple et sur le cas plus récent
de la bataille Blu-ray versus HD-DVD, nous étudions les déterminants
stratégiques des processus de standardisation. Notre objectif est
double. D’une part, il s’agit de déterminer les stratégies
fondamentales déployées par les sponsors des standards dans les
processus de standardisation. D’autre part, il s’agit grâce à l’étude
originale du cas Blu-ray-HD-DVD et du cas plus classique VHSBetamax
de corroborer l’impact de ces stratégies.
par Didier Calcei
Groupe ESC Troyes
Zouhaïer M’Chirgui
Euromed Management, CREM, LAREQUAD
Marc Ohana
BEM Bordeaux Management School |
ARTICLE 2
La réduction d’effectifs est-elle une mesure
souhaitable ?
Résumé :
Le concept de valeur ajoutée présente deux particularités :
- d’une part celle de mesurer la croissance de l’entreprise.
- d’autre part celle de connaître la consommation des cinq
parties prenantes de l’entreprise que sont les salariés, les
créanciers, l’Etat, l’entreprise et les actionnaires.
La première particularité nous permettra de classer les entreprises
selon qu’elles ont connu ou non la croissance après la réduction
d’effectifs.
La seconde nous permettra d’apporter notre contribution au débat
qui consiste à se demander si la réduction d’effectifs est ou non une
bonne mesure de gestion.
par Gérald Augustin
Professeur des Universités à Paris Descartes
Dzreke Komla
Doctorant à Paris Descartes |
ARTICLE 3
L’employabilité : quelles influences sur l’implication et
la performance au travail ?
Résumé :
Dans le contexte actuel, la carrière traditionnelle dans une même
entreprise tend à être remplacée par la carrière dite nomade. Le
développement de l’employabilité devient un compromis donnant aux
employeurs la possibilité d'ajuster la nature et l'effectif de leur
personnel à l'évolution des débouchés ; et aux salariés les
compétences nécessaires pour identifier et réaliser leurs perspectives
de carrière. Le but de ce travail est de tester l’influence d’une
politique de développement de l’employabilité sur l’attachement
affectif et sur la performance au travail. Une étude empirique menée
auprès de 302 salariés, démontre qu’une politique d’employabilité est
avantageuse pour l’entreprise à court et à moyen terme parce qu’elle
motive la performance au travail. Mais elle est source de risques à
long terme parce qu’elle conduit le salarié à négocier ses nouvelles
compétences ailleurs.
par Abdelaziz Swalhi
ATER IAE de Corse
Soufyane Frimousse
Maître de Conférences IAE de Corse
Saloua Zgoulli
Assistante de recherche ESC de Montpellier |
ARTICLE 4
Processus d’engagements sociétaux par le recours à
une instrumentation de gestion en DD/RSE
Le cas de la moyenne entreprise Terre d’Oc
Résumé :
Peu d’études ont exploré le recours à une instrumentation de
gestion en DD/RSE dans une perspective dynamique. C’est donc dans
un espace de recherche encore vierge que nous envisageons le
recours à cette instrumentation comme un engagement sociétal per se
dont il nous faut examiner les ressorts et comme un inducteur de
changement au plan de la politique RSE. L’étude qualitative menée
auprès d’une moyenne entreprise met en évidence les motivations
éthiques et stratégiques à l’oeuvre, plus largement les logiques qui
président aux choix successifs des dirigeants en matière d’instruments
de gestion en DD/RSE. Il apparaît que l’effet de levier sociétal des
orientations retenues est relié au degré de congruence entre les
valeurs des dirigeants, leur mode de management et les stratégies
déployées.
par Véronique Bon
Maître de conférences en Sciences de gestion
Université du Sud Toulon-Var
Membre du laboratoire ERMMES
IAE Toulon-Var
David Morlet
Consultant en développement durable
Intervenant professionnel
Université du Sud Toulon-Var |
ARTICLE 5
Gouvernance contractuelle et cognitive des alliances
internationales en R&D par les firmes multinationales
Résumé :
L’objectif de notre article est d’expliquer le choix entre les
alliances avec prise de participation et les alliances sans prise de
participation par les firmes multinationales pour investir en R&D à
l’étranger. Les déterminants du choix peuvent être contractuels ou
cognitifs. A travers une étude quantitative sur des données collectées
auprès de 67 firmes multinationales européennes et nord-américaines,
nous montrons que les alliances sans prise de participation sont
choisies en cas d’une forte spécificité des actifs, d’une faible
fréquence des transactions et dans le cas où les firmes parentes
détiennent des capacités en R&D similaires. Nous trouvons aussi que
les firmes multinationales n’optent pas nécessairement pour les
alliances avec prise de participation dans un objectif d’exploration de
nouvelles ressources. La complémentarité des ressources détenues
avec celles des partenaires n’est pas, non plus, un motif pour choisir
les alliances sans prise de participation.
par Dhikra Chebbi Nekhili
Université du Mans – ARGUMANS - GAINS
Mehdi Nekhili
Université de Reims Champagne-Ardenne – Rouen Business School |
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