ARTICLE 1
La RSE, un catalyseur d’innovations au service de la « vision » stratégique
Résumé :
LCet article étudie trois PME du secteur des « alicaments » qui
associent leurs compétences afin de créer des solutions de santé
naturelles et efficaces tout en respectant pleinement l’environnement.
Les premiers résultats montrent le rôle déterminant de la vision
stratégique du dirigeant, qui considère son entreprise comme « outil »
au service du développement économique, social, et territorial. La
RSE apparaît comme un ensemble de convictions fondamentales
guidant les réflexions stratégiques. Elle oriente l’entreprise vers des approches innovantes, tout en initiant une spirale vertueuse de
développement collectif et apparaît ainsi comme un véritable catalyseur d’innovations.
par Alexandre Asselineau
Docteur en Sciences Economiques
Groupe ESC Dijon Bourgogne, Centre de Recherche sur les
Entreprises (Ceren) (France)
Anne Cromarias
Docteur en Sciences de Gestion
Groupe ESC Clermont, Centre de Recherche Clermontois en Gestion
et Management (EA 3849) (France)
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ARTICLE 2
L’ISO 26 000 : quel apport pour le manager ?
Résumé :
LFin 2010, après un long processus d’élaboration multipartite, la norme internationale ISO 26 000 devrait être publiée dans sa version définitive. Les managers auront à leur disposition un document retraçant « des lignes directrices pour l’intégration de la RSO ».
L’ISO 26 000 entérine la nécessité et les voies d’une prise de responsabilité sociétale dans le respect du développement durable.
Les concepteurs consacrent l’adossement de la RSO aux objectifs de la durabilité et privilégient un management éthique des parties
prenantes. En même temps, la norme peine à proposer des clés de traduction en action des principes qu’elle promeut, suggérant toute la
difficulté à opérationnaliser l’éthique sous-jacente.
par Véronique Bon
Maître de conférences en Sciences de gestion
Université du Sud Toulon-Var
ERMMES, IAE Toulon-Var (France) |
ARTICLE 3
L’adaptation d’une stratégie RSE aux organisations événementielles, un nouveau mode de communication vis-à-vis des parties prenantes ?
Résumé :
Alors que les événements sportifs et culturels, du fait de leur marchandisation croissante, ont acquis une importance considérable, leurs impacts environnementaux se sont multipliés. En conséquence, de nombreuses manifestations sportives et culturelles sont entrées dans une démarche éco-responsable. Cependant, cette stratégie nécessite la mobilisation des parties prenantes internes et externes disposant d’un important pouvoir d’influence sur les organisateurs d’événements.
L’objectif de cet article sera de déterminer les enjeux de l’application d’une stratégie de responsabilité sociale et environnementale du point de vue des parties prenantes composant le système événementiel.
par Jean-Philippe Danglade
Professeur, Docteur en sciences de gestion
Euromed Management, Marseille (France) |
ARTICLE 4
Maturité des démarches RSE
et achats durables
Résumé :
A l’heure où les services Achats ont acquis un rôle stratégique
suite aux externalisations massives de ces dernières années, nous nous
sommes interrogés sur l’intégration de ces services dans les
démarches RSE. Nous avons donc réalisé une recherche auprès de
310 responsables Achats ou acheteurs, qui met en évidence d’une
part un lien significatif entre l’importance stratégique des démarches
RSE et l’ancienneté de ces démarches, et, d’autre part, un lien
significatif entre l’intégration de la RSE à la stratégie des Achats et la
maturité globale des démarches RSE, amenant progressivement les
Achats à innover dans la définition de leurs objectifs.
par Fabienne Fel
Professeur Associé
ESCP Europe, Paris (France) |
ARTICLE 5
RSE ou DD ? ce que révèle l’emploi des termes dans les stratégies de légitimation des entreprises du secteur bancaire et assurance
Résumé :
L’entendement commun des termes développement durable (DD)
et responsabilité sociale d’entreprise (RSE) semble se substituer l’un
à l’autre. L’objectif de ce travail est d’observer le sens et l’orientation
stratégique accordés à chacun des termes par les entreprises ellesmêmes.
Une analyse textuelle lexico-métrique de rapports annuels
d’entreprise du secteur bancaire et assurances permet de souligner
que la référence au terme DD ou à celui de RSE procède d’une
stratégie de légitimité particulière.
parPatrick Gabriel
Professeur des Universités
Laboratoire ICI, Université de Bretagne Occidentale, Brest
(France)
Yann Regnard
Maître de conférences
IAE de Bretagne Occidentale, Université de Brest
(France) |
INTRODUCTION AU DOSSIER RSE ET INNOVATION
RSE ou DD ? ce que révèle l’emploi des termes dans les stratégies de légitimation des entreprises du secteur bancaire et assurance
Résumé :
Depuis son introduction dans la réflexion académique par Bowen en 19531, la recherche sur la Responsabilité Sociale des
Entreprises (RSE) s’est considérablement rationalisée et conceptualisée.
Comme le rappelle Lee (2008), elle a progressivement changé de niveau. Initialement portée sur l’analyse des effets macrosociaux de la RSE, elle s’est peu à peu concentrée sur le niveau
organisationnel en essayant d’établir des relations entre responsabilité
et performance de l’entreprise. Parallèlement, les travaux ont évolué d’études explicitement normatives axées sur l’éthique vers des études
implicitement normatives orientées vers la performance.
par Pierre Baret |