ARTICLE 1
Vers une gestion participative
des entreprises et de l’économie?
Résumé :
124 crises financières depuis le premier choc pétrolier de 1973 et la grande peur de l’Occident de manquer de dollars pour payer le pétrole qui s’en est suivie. En 2013, conséquence de la dernière crise de 2007, l’Union Européenne compte 26 millions de chômeurs – 3.200.000 en France, et cela continue. L’ultralibéralisme qui devait sauver les pays industriels grâce au moins d’État, à une déréglementation généralisée au profit de la finance, à une concurrence sauvage mondialisée, a déstabilisé les riches, appauvri les pauvres. Les entreprises, quelles que soient leur taille et leur spécialité, ont souffert de cette situation. Des milliers ont disparu...
par Gilbert Blardone
Économiste, Professeur émérite des Universités
Président d’Honneur
de l’Association des Amis de François Perroux |
ARTICLE 2
Crowdsourcing compétitif : ressorts et enjeux
Résumé :
Dans une démarche d’innovation ouverte, de nombreuses organisations ont recours à des ressources et compétences situées en dehors de leurs frontières. Il s’agit notamment de solliciter la foule afin de générer de la valeur. Il est alors question de crowdsourcing. A l’ère du web 2.0, le crowdsourcing consiste en l’externalisation vers la foule de tâches réalisées traditionnellement en interne ou confiées à un prestataire identifié. Parmi les différents types de crowdsourcing, cette recherche est centrée sur le crowdsourcing compétitif. Quels sont les avantages de ce mode de création de valeur ? Quelles controverses cette pratique soulève-t-elle ? Afin d’éclairer le lecteur sur ces questions, cet article s’appuie sur l’étude de trois plateformes de crowdsourcing compétitif.
par Sophie Renault
Maître de Conférences Université d’Orléans
VALLOREM - Institut d’Administration des Entreprises
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ARTICLE 3
Structure du Capital des PME Françaises
de Haute Technologie
Résumé :
Cet article a pour objectif l’étude des déterminants de la structure du capital de PME françaises de haute technologie en se fondant sur la théorie du financement hiérarchisé. Nous déployons une modélisation économétrique en données de panel sur un échantillon de 5916 Pme-Année sur la période 2005-2010. Les résultats attribuent une forte capacité prédictive à la théorie du financement hiérarchisé. Notamment, la tangibilité des actifs ainsi que la taille de l’entreprise jouent un rôle important dans l’attribution des crédits bancaires. Par ailleurs, l’ensemble de nos résultats montrent que les réserves restent une source de financement externe privilégiée par les dirigeants.
par Christine Chevallier Professeur Associé
Groupe Sup de Co La Rochelle
Fondation du Risque
Université Dauphine Anthony Miloudi Professeur
Groupe Sup de Co La Rochelle
CRIEF (EA 2249) Université de Poitiers |
ARTICLE 4
Position de contrôle du capital-risqueur et gouvernance des PME en détresse financière: Étude monographique en Tunisie
Résumé :
Les PMEs tunisiennes font de plus en plus souvent appel au capital-risqueur ce qui ne les met pas pour autant à l’abri de la détresse financière. Notre recherche se focalise sur les déterminants de l’efficacité du processus décisionnel de la société de capital risque dans différentes configurations de gouvernance de la PME en détresse financière. Il ressort que l’utilisation de combinaison de mécanismes de contrôle favorise l’alignement des intérêts des différentes parties prenantes. De plus, l’expertise de la société de capital risque et sa proximité ont souvent permis de pallier le problème d’asymétrie informationnelle. Enfin, la coopération du dirigeant et son engagement dans la mise en oeuvre opérationnelle du plan de restructuration contribuent à l’efficacité de l’action de sauvetage.
par Taher Hamza
Maître de Conférences - HDR
LAMIDED, Institut Supérieur de Gestion
Université de Sousse (Tunisie)
VALLOREM
Université d’Orléans
Mouna Jerbi Institut Supérieur de Gestion
Université de Sousse (Tunisie) |
ARTICLE 5
Groupes bancaires coopératifs français :
quel contrôle ?
Résumé :
Du fait de leur hybridation, les groupes bancaires coopératifs français apparaissent aujourd’hui comme des objets juridiques mal identifiés. La notion de sociétaire reste toutefois un marqueur fort du mouvement mutualiste et de ses valeurs. Il est donc légitime de se demander si les sociétaires exercent un véritable pouvoir de contrôle allant de la strate coopérative jusqu’aux établissements cotés appartenant au Groupe ? L’analyse montre que l’émergence des comités d’audit, nouvel acteur au sein du système hybride, améliore la capacité de contrôle des administrateurs. Ces comités se révèlent alors élément retardateur de la centralisation conséquence de l’hybridation.
par Katia Lobre-Lebraty
Maître de Conférences
IAE de Lyon – Université Jean Moulin Lyon-III
Laboratoire de recherche Magellan EA3713 |
ARTICLE 6
La diligence des comités spécialisés obligatoires et volontaires du Conseil: le cas des sociétés du CAC 40
Résumé :
Cette recherche examine la diligence des comités spécialisés du Conseil, selon qu’ils soient obligatoires ou volontaires, d’un échantillon d’entreprises françaises appartenant à l’indice CAC 40 au cours de la période 2007-2012. La fréquence et le taux de présence des administrateurs aux réunions des comités ont été retenus comme indicateurs de mesure de leur diligence. Les résultats montrent que les membres du comité d’audit se réunissent plus fréquemment que ceux des comités volontaires des rémunérations et des nominations. Par contre, il n’y a pas de corrélations significatives entre le caractère obligatoire du comité d’audit et le taux de présence aux réunions. Nos résultats montrent également que la taille du comité est positivement associée à la fréquence des réunions mais négativement reliée au taux d’assiduité des administrateurs aux réunions. La présence féminine au comité réduit le nombre des réunions mais accroît le taux de présence des administrateurs. La fréquence des réunions est négativement associée au taux d’assiduité des administrateurs. Enfin, nos résultats suggèrent que les déterminants de la diligence diffèrent entre les comités du Conseil.
par Eustache Ebondo Wa Mandzila Professeur associé
Kedge Business School, Marseille
Walid Ben Amar Professeur agrégé École de gestion Telfer
Université d’Ottawa (Canada)
Daniel Zeghal Professeur Titulaire
École de gestion Telfer Université d’Ottawa (Canada) |