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         RÉSUMÉS du Numéro 64  - Abonnement 2009 - FRANCAIS | 
    
      | Revue "Recherches en Sciences de Gestion - Management Sciences - Ciencias de Gestión" - ISBN 2259-6372 | 
    
      | Chaque article a des résumés en français, anglais et  espagnol | 
    
      | ARTICLE 1 Décision, expérience et valeur de consommation -esquisse d'un nouveau cadre théorique
 pour l'analyse du comportement du consommateur
 Résumé :  Cet article propose d'analyser la place que le concept de valeurpeut occuper dans un modèle général du comportement du
 consommateur. Ce concept peut en effet permettre de relier des cadres
 théoriques traditionnellement disjoints : la prise de décision par
 traitement d'informations et par recherche d'expérience, l'analyse
 transactionnelle et l'analyse relationnelle de l'interaction entre
 l'individu et le produit ou service.
 par Marc FilserProfesseur des Universités
 IAE Dijon et Cermab-LEG
 Université de Bourgogne
 (France)
 | ARTICLE 2 De la valeur client à la valeur amont - management de l’exploration et analyse de valeur Résumé : Cet article s’intéresse à la détermination de la valeur dans lesprocessus d’exploration. Comment valoriser ce qui n’existe pas
 encore ? Comment déterminer la valeur en amont des filières et des
 marchés ? La première partie souligne les limites des approches de la
 valeur client pour répondre à la problématique de l’exploration tandis
 que la seconde s’attache à définir un nouveau cadre de la « valeur
 amont ». L’enjeu de l’exploration de la valeur est la transformation
 des conditions d’activité de destinataires afin de produire de
 nouveaux « effets utiles » pour ces destinataires.
 par Gilles GarelProfesseur des Universités
 Université Paris Est, OEP Prism, Paris
 (France)
 Rodolphe Rosier
 Algoé, Paris
 (France)
 | ARTICLE 3 Le concept de coût-valeur des activités.Contribution de la théorie socio-économique des organisations
 Résumé :  Cet article présente le concept de coût-valeur des activités quisitue l’analyse de la création de valeur depuis l’entreprise jusqu’au
 niveau macro-économique. L’enjeu est de développer des stratégies
 de création de valeur d’entreprises et de répartition de cette valeur
 entre les parties prenantes internes et externes de l’entreprise, par
 opposition aux stratégies dominantes de réduction des coûts.
 Après la présentation du concept, la deuxième partie porte sur ses
 applications relatives aux indicateurs d’analyse de gestion et
 d’analyse du coût-valeur des activités stratégiques et opérationnelles
 de l’entreprise et présente des résultats sur la rentabilité élevée des
 investissements incorporels centrés sur le développement du potentiel
 humain.
 par Henri SavallProfesseur des Universités
 IAE, Université Jean Moulin Lyon 3 - ISEOR (*)
 (France)
 Véronique Zardet
 Professeur des Universités
 IAE, Université Jean Moulin Lyon 3 – ISEOR(*)
 (France)
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      | ARTICLE 4 Juste valeur et globalisation comptable - questions autour du processus de normalisation comptable internationale Résumé : La mondialisation financière a provoqué un fort mouvement deglobalisation comptable caractérisé par la montée en puissance des
 normes IFRS et par une accélération du processus de convergence
 entre le référentiel IFRS et les normes américaines sous l’impulsion
 de la Securities and Exchange Commission. Ce « socle comptable
 global » cherche à répondre aux besoins des investisseurs et des
 marchés financiers. Il accentue fortement la financiarisation du
 modèle comptable par l’introduction de la juste valeur et une nouvelle
 conception de la performance. Cette évolution pourrait poser un
 problème de légitimité politique et de gouvernance de cette régulation
 comptable.
 par Robert TellerProfesseur des Universités
 Université Nice Sophia Antipolis
 IAE - GREMAN
 (France)
 | ARTICLE 5 Les « valeurs culturelles » en gestion : objet d’analyse à construire ou levier de manipulation idéologique ? Résumé : Après la déferlante de la « culture d’entreprise » des années 1980,la gestion est passée depuis la fin des années 1990 au « management
 interculturel » ou au « management par les valeurs ». Les pistes
 esquissées dans ce court texte visent à évaluer les possibilités de faire
 du concept de « valeurs » un outil d’analyse ou d’y voir un levier de
 manipulation.
 par Eric Godelier*Professeur des Universités
 Professeur École Polytechnique, (CRG) Paris
 (France)
 | ARTICLE 6 Coopétition et performances -le cas du football professionnel français
 Résumé : Dans des recherches récentes, il est considéré que les entreprisesont intérêt, pour être performantes, à adopter des stratégies de
 coopétition. Ces stratégies leurs permettraient de bénéficier
 simultanément des avantages de la compétition et des avantages de la
 coopération. Cette proposition reste toutefois à confirmer plus
 largement. L’objectif de cette recherche est donc de tester l’hypothèse
 de supériorité de la stratégie de coopétition sur les stratégies de
 compétition et sur les stratégies de coopération. Le terrain de
 recherche est le football professionnel français. Les résultats obtenus
 montrent l’existence de comportements coopétitifs au sein du secteur.
 Ils montrent également l’existence d’une relation entre le
 comportement coopétitif des clubs et leurs performances économicosportives
 ainsi qu’avec leurs performances financières.
 par Frédéric Le RoyProfesseur des Universités
 Université Montpellier I, ERFI-ISEM
 et Groupe Sup de Co Montpellier (France)
 Pierre Marques
 Université Montpellier I, ERFI-ISEM
 et Groupe Sup de Co Montpellier (France)
 Frank Robert
 Professeur
 Groupe Sup de Co Montpellier
 Montpellier Business School (France)
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      | ARTICLE 7 Valeur « qui a un prix » vs. valeur « qui n’a pas de prix », un débat de société Résumé : La valeur est un concept très ancien qui donne un sens à l’actionet apparaît comme le fondement d’un jugement d’appréciation,
 individuel ou collectif, des acteurs concernés et des résultats de leurs
 initiatives. On peut donc dire que la conception de la valeur qui est
 véhiculée dans la Société, contribue à modeler l’évolution de celle-ci.
 Mais il apparaît que la définition-même de la valeur est fortement
 controversée et sa mesure souvent contestable. Il en résulte des
 orientations sociétales elles aussi contestables, voire inquiétantes au
 regard d’un développement que d’aucuns souhaitent « humain ».
 Comment cela ?
 
 par Sabine UrbanProfesseure Émérite
 Université Robert-Schuman, Strasbourg
 (France)
 (España)
 | ARTICLE 8 Valeurs et responsabilités - l’entrepreneur français, entre compétitivité et légitimité Résumé : L’évolution de l’entrepreneur français au cours de la gestation,puis du développement du capitalisme industriel est représentative de
 l’ambivalence des relations entre les « valeurs » et les
 « responsabilités » économiques, d’une part, et sociales, d’autre part.
 La question se ramène aux principes de compétitivité et de légitimité.
 La faible légitimité de départ sera compensée et réhabilitée avec la
 montée de la bourgeoisie industrielle et la figure du patron. La
 seconde vague d’industrialisation met au premier plan le manager,
 substitut du patron, nonobstant la montée en légitimité de « nouveaux
 entrepreneurs ». La troisième vague fait surgir de nouvelles valeurs,
 induisant de nouvelles responsabilités, en relation avec de nouvelles
 bases de compétitivité, autour des réseaux de petites entreprises
 individualisées.
 par Michel MarchesnayProfesseur Émérite
 Université de Montpellier 1, ERFI
 (France)
 | ARTICLE 9 La responsabilité sociétale d’entreprise - portraits croisés de deux entrepreneurs Résumé : Ce papier propose d’analyser la Responsabilité Sociétaled’Entreprise (RSE) au travers des portraits croisés de deux
 entrepreneurs d’une même région à trois décennies d’intervalle.
 Autodidacte, l’entrepreneur A a fondé son entreprise en 1976 dans le
 secteur des services aux industriels. Diplômée, l’entrepreneur B a
 créé son entreprise en 2007 dans le secteur de la mode. Leur point
 commun est la conviction que le monde de l’entreprise se doit d’être
 responsable vis-à-vis de la Société, au sens large du terme, ce qui se
 traduit par un engagement fort tant sur le plan environnemental que
 sur celui du social. Ces deux itinéraires illustrent que la RSE n’est pas
 un phénomène de mode, mais davantage une affaire de conviction et
 de bon sens des entrepreneurs.
 par Robert PaturelProfesseur des Universités
 IAE, Toulon
 Université du Sud Toulon Var (France)
 Sandrine Berger-Douce
 Maître de Conférences
 IAE, Valenciennes
 Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis (France)
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      | ARTICLE 10 La responsabilité sociale de l’entreprise comme thème de gestion ? Résumé : La responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) est devenueaujourd’hui un thème de gestion après la qualité (décennie 80) et la
 valeur financière (décennie 90). C’est une « continuation –
 amplification » du thème de l’éthique des affaires et un acte de
 direction générale. Les arguments de ce texte sont les suivants : une
 explicitation de la notion de RSE, la question de savoir si la
 responsabilité sociale de l’entreprise ne peut être considérée comme
 un modèle « anglo-américain », la question de savoir pourquoi on
 parle aujourd’hui de RSE et l’examen des critiques qu’il est possible
 de lui adresser.
 par Yvon PesqueuxProfesseur titulaire de la Chaire
 Développement des Systèmes d’Organisation
 CNAM, Paris (France)
 | ARTICLE 11 Éthique, marché et gouvernance : espacediscrétionnaire et responsabilité sociale des grandes entreprises
 Résumé : L'absence de perfection de la concurrence, l'inefficience desmarchés, introduisent un espace discrétionnaire pour la prise de
 décisions au sein des grandes entreprises. Les théories des
 incitations, en s'attachant à déterminer les mécanismes susceptibles
 de lier l'intérêt des dirigeants à celui de leurs actionnaires, cherchent
 à contrôler cet espace discrétionnaire au bénéfice de la maximisation
 de la valeur de marché. Une approche orientée vers les parties
 prenantes a pour effet de redonner un rôle positif à cet espace
 discrétionnaire en l'ouvrant sur le domaine de l'éthique. Aujourd'hui,
 cette éthique semble se traduire sous deux aspects complémentaires :
 celui de la transparence dans la reddition des comptes, des actes et
 des décisions, et celui de la responsabilité vis-à-vis de l'ensemble des
 parties prenantes.
 par Benoît PigéProfesseur des Universités
 Université de Franche-Comté
 (France)
 | ARTICLE 12 Les déterminants de la coopération des entreprises vietnamiennes avec des organisations caritatives Résumé : Cette recherche étudie les déterminants de l’engagement desentreprises vietnamiennes dans une coopération avec des
 organisations caritatives grâce à l’interview des managers de dix
 entreprises travaillant avec le « Fonds de Protection des enfants
 Vietnamiens ».
 La recherche montre que la philanthropie vietnamienne oscille
 entre utilitarisme et altruisme. S’il apparaît que les firmes accordent
 de l’importance aux retombées économiques de cet engagement, ce
 dernier semble néanmoins largement emprunt de considérations
 morales. Cette recherche met en relief l’importance de la
 contextualisation dans la compréhension de la responsabilité sociale
 et l’influence des variables culturelles sur les comportements
 charitables. Parmi ces variables, les valeurs religieuses bouddhistes
 semblent essentielles pour comprendre les relations existant entre les
 entreprises et les organisations caritatives vietnamiennes.
 par Emmanuelle ReynaudProfesseur des Universités
 Thi-Nam-Giang Phan
 Magalie Marais
 IAE, Aix-en-Provence (France)
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      | ARTICLE 13 Définir et mesurer la fidélité organisationnelle Résumé : La fidélisation des salariés présente d’importants enjeuxmanagériaux dans le contexte actuel de pénurie de talents. De
 nombreuses recherches ont eu pour objet d’étudier les leviers d’action
 pour favoriser la rétention des salariés en agissant sur l’intention de
 départ. D’autres travaux ont porté, au-delà de la fidélisation, sur la
 notion de fidélité du salarié à son organisation en incluant d’autres
 dimensions que l’absence d’intention de départ. La fidélité
 organisationnelle peut être définie à travers cinq dimensions: la faible
 propension à rechercher un travail ; l’attachement affectif ;
 l’efficacité dans l’exécution des activités (performance dans la
 tâche) ; l’altruisme et la conscience professionnelle (contribution à
 l’entretien et à l’enrichissement du contexte social et psychologique
 de l’organisation). L’objectif de cet article est de définir et de mesurer
 la fidélité organisationnelle.
 par Jean-Marie PerettiProfesseur des Universités
 ESSEC et IAE de Corse
 (France)
 Abdelaziz Swalhi
 IAE de Corse
 (France)
 | ARTICLE 14 Hypermodernité et développement des ressources humaines : vers de nouvelles aspirations individuelles ? Résumé : Cet article vise à poser la question du développement desressources humaines dans le cadre d’un contexte émergent : celui de
 l’hypermodernité de la société. L’auteur s’interroge sur l’influence
 des traits caractéristiques de l’hypermodernité (l’excès, l’urgence,
 l’éphémère, la créativité, le dépassement de soi, etc.) qui semble
 pénétrer progressivement les organisations et leur mode de
 management. Rédigé sur la base de nombreuses lectures mais aussi
 d’expérimentations et d’exemples, le texte analyse la posture du DRH
 mais aussi des managers d’équipe en tant qu’agents de changement.
 Les principaux axes de transformation et de développement
 organisationnel sont discutés dans le contexte paradoxal
 d’individualisation des outils de GRH d’un coté et de renforcement de
 l’organisation du travail en équipe de l’autre.
 par Jean-Michel PlaneProfesseur des UniversitéS
 Université Paul Valéry, Montpellier III, ORHA
 (France)
 | ARTICLE 15 RSE et santé au travail Résumé : Depuis quelques années, le coût de la santé au travail constitue unthème de préoccupation majeur notamment à cause de l’apparition
 des nouvelles pathologies du travail. Le stress et les troubles
 psychosociaux en constituent une proportion importante.
 Dans cet article, un chiffrage des coûts occasionnés par ces
 pathologies est présenté afin de montrer l’enjeu que représente la
 santé au travail auprès des entreprises et de la collectivité.
 Une démarche préventive devient donc indispensable pour
 remédier à cette situation. Au-delà des obligations légales et
 réglementaires, cet article démontre dans quelle mesure la
 préoccupation volontaire des dirigeants à la promotion de la santé de
 leurs salariés constituerait un volet stratégique déterminant de la
 Responsabilité Sociale de l’Entreprise.
 par Georges TrépoProfesseur
 Groupe HEC, Paris
 (France)
 Olfa El Ajroud-Ayoub
 Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines
 (France)
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      | ARTICLE 16 Le chercheur en gestion est-il audible ? Résumé : L’objet de cette communication est de présenter quelquesréflexions sur la relation entre le chercheur et les acteurs concernés
 par son champ de recherche, relation élargie à la figure du décideur
 politique et envisagée du point de vue des médias susceptibles de s’y
 intéresser. Dans une démarche d’approfondissements successifs,
 après quelques considérations générales sur la trilogie sujet de
 recherche – chercheur – décideur politique selon les secteurs
 scientifiques concernés, faisant ressortir les spécificités du secteur des
 sciences de l’Homme et de la société (SHS) (I), nous évoquerons, à
 l’intérieur de ce vaste secteur des SHS, la situation contrastée de
 diverses disciplines, pour nous focaliser sur celle des sciences de
 gestion (SG) (II). Enfin, nous présenterons en « Propos d’étape » (III)
 quelques observations sur l’évolution des relations entre acteurs et
 chercheurs en gestion
 par Roland PérezProfesseur Émérite
 Université de Montpellier 1
 (France)
 | ARTICLE 17 Management stratégique de la diversité : du gadget pour DRH à une nouvelle philosophie du management Résumé : Propos d’étape, cet article met en évidence l’importance d’unapprofondissement préalable du concept de diversité avant toute
 réflexion praxéologique concernant le domaine très actuel du
 Diversity Management. Dans un premier temps, il présente l’évolution
 d’une typologie passant d’un constat de diversité (séparation /variété/
 disparité) à une prise en compte de l’intensité croissante de cette
 diversité (individus /communautés /processus /systèmes). Dans un
 deuxième temps, il aborde les questions transversales que sous-tend le
 projet de recherche entamé : Toujours plus de diversité ? Que
 mesure-t-on ? Pour quoi faire ? En conclusion, il suggère le défi que
 constitue pour les managers une globalité de la diversité tantôt subie,
 tantôt voulue dans une vision stratégique
 par Jacques LebratyProfesseur Émérite
 Université Nice Sophia Antipolis (France)
 Lyvie Guéret-Talon
 Professeur CERAM
 Sophia Antipolis (France)
 | ARTICLE 18 Société de la connaissance, université et territoire Résumé : L’objet de cet article est de soumettre à la discussion une réflexionsur la relation entre l’université et le territoire dans le contexte de la
 société de la connaissance. Il examine deux facettes de cette relation.
 Dans la première, l’université est vue comme un agent dont les
 dépenses « impactent » l’économie territoriale. Dans la seconde, elle
 est appréhendée comme un acteur capable de projets et qui contribue
 au développement d’un territoire. L’article introduit progressivement
 des éléments utiles à la compréhension du sujet, liés aux évolutions
 induites par l’émergence de la société de la connaissance et à certains
 aspects de la gouvernance territoriale.
 par Claude JameuxProfesseur des Universités
 Université de Savoie, IREGE *
 (France)
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      | ARTICLE 19 Une « Project-Based View » pour le « Strategic Choice » Résumé : La théorie du choix stratégique proposée par J. Child est bienconnue pour sa récusation du volontarisme et du déterminisme en
 théorie d’organisation. En mettant l’accent sur l’interdépendance
 dynamique entre choix et contraintes pour comprendre les
 comportements organisationnels, elle présente pour son auteur un fort
 potentiel d’intégration des différentes lectures des phénomènes
 stratégiques et organisationnels. Partant de cette position, qui sera
 discutée, le papier suggère la nécessité de faire une place à l’agir
 projectif et au projet dans la construction théorique sur trois
 dimensions : paradigmatique sur la question de la rationalité,
 conceptuelle sur la notion de projet, et théorique sur la prise en
 compte du projet dans l’action collective et les théories de
 l’entreprise.
 par Jean-Pierre BréchetProfesseur des Universités
 Institut d’Economie et de Management de Nantes
 IAE, Université de Nantes (France)
 Alain Desreumaux
 Professeur des Universités - IAE, Université de Lille
 LEM – (France)
 | ARTICLE 20 De la difficulté de prévoir la trajectoired’un outil de gestion
 Résumé : Malgré les nombreuses connaissances accumulées sur lesorganisations et les outils de gestion, il reste très difficile d’anticiper
 le devenir de ces derniers à partir du moment où l’on tente de les
 implanter dans un fonctionnement organisationnel. Pour illustrer ce
 point, l’article décrit l’histoire d’un outil de régulation du système
 hospitalier français. Il souligne également comment le suivi d’une
 telle trajectoire apporte au chercheur des connaissances inédites sur
 l’organisation.
 par RJean-Claude MoisdonProfesseur
 Ecole des Mines de Paris (France)
 | ARTICLE 21 Une firme est une firme : n’est-ce pas ?Contribution à la méthodologie de recherche en sciences de gestion
 Résumé : Malgré une certaine ouverture au constructivisme des sciences degestion, la méthodologie « royale » en sciences de gestion demeure
 l’approche fondée sur les principes du positivisme et de l’analyse
 statistique de données. Cependant, une limite de cette approche est
 qu’en dehors de la prise en compte de la variété pouvant exister dans
 des faits stylisés au sens de Kaldor, les analyses sont fondées sur un
 raisonnement « toute chose égale par ailleurs ». Cette vision
 simplifiée de la réalité conduit à ignorer que la similarité apparente
 ne signifie pas l’absence de différences. L’ignorance de ces
 différences effectives dans le raisonnement conduit souvent les
 organisations à prendre des décisions aux conséquences désastreuses.
 Par conséquent, cette contribution propose un renouvellement
 méthodologique, fondé sur le raisonnement au cas par cas, au sens de
 la « Common Law » anglo-saxonne. Le potentiel scientifique de cette
 approche est développé en deux parties ; la seconde partie insistant
 en particulier sur les conditions à respecter pour que le caractère
 scientifique de cette méthode ne soit pas contesté.
 par Jacques LiouvilleProfesseur des Universités
 Université Robert Schuman de Strasbourg
 CESAG – Ecole de Management de Strasbourg
 (France)
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