| ARTICLE 1 Critères de qualité de la relation de service : une proposition de typologie Résumé :  Cette recherche vise à déterminer des critères de qualité de larelation de service. Elle s’appuie sur le cas de l’aide à la création
 d’entreprise.
 Suite à une revue de littérature et à 20 entretiens auprès
 d’entrepreneurs sont proposées une typologie des critères théoriques
 de qualité de la relation de service, ainsi qu’une déclinaison de cette
 typologie adaptée au cas de la relation existant entre conseillers et
 créateurs d’entreprise. L’écart entre le point de vue des créateurs et
 celui du financeur relativement à cette question de la qualité est mis
 en exergue. Des pistes permettant d’utiliser la typologie pour collecter
 les perceptions des créateurs sont avancées ; des suggestions pour le
 contrôle et la gestion des ressources humaines sont faites.
 par Sylvie Rascol-BoutardMaître de conférences
 Université d’Orléans - LCT
 Pascale Amans
 Maître de conférences
 Université Toulouse III - IUT - LGC
 | ARTICLE 2 Le risque opérationnel dans les institutions demicrofinance. L’étude du cas d’un réseau de
 coopératives de microfinance
 Résumé : Comme phénomène organisationnel, le risque opérationnel est peuexploré dans les Institutions de microfinance. Partant de ce constat,
 cette recherche se donne pour objectif d’identifier ses causes à partir
 de l’étude du cas d’un réseau de coopérative de microfinance.
 L’analyse des données permet de conclure que le risque opérationnel
 résulte de la nature du système de gestion et des déficiences dans
 l’architecture organisationnelle des IMF. Les causes sont endogènes
 aux caisses et peuvent leur être transmises par le sommet stratégique
 du réseau auquel elles appartiennent. La forme organisationnelle
 apparait ainsi comme un facteur aggravant du risque opérationnel.
 par Hubert Tchakoute TchuigouaProfesseur
 BEM-Bordeaux Management School
 | ARTICLE 3 Les PME font-elles de la prospective des RH ? Résumé :  L’anticipation en GRH n’est pas absente des problématiquesorganisationnelles des PME. Si la GRH s’y intéresse encore faut-il
 l’identifier dans les PME. Par ailleurs, certains dispositifs
 d’anticipation RH ont montré leurs limites : excès d’instrumentation,
 désocialisation de l’organisation. Dans ce contexte, à partir de la
 notion de dispositif d’anticipation RH, l’objectif de cet article est
 d’identifier les principaux dispositifs présents au sein des PME et d’en
 comprendre les enjeux.
 par Franck BrilletDirecteur adjoint CERMAT (EA2109)
 Maître de Conférences, habilité à diriger des recherches
 Patricia Coutelle
 Maître de Conférences
 Annabelle Hulin
 Docteur - ATER
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      | ARTICLE 4 Les entreprises intègrent-elles, dans leurs stratégies, lesaspects de la société par choix ou parce que cela leur
 est imposé par l’évolution de l’environnement ?
 Résumé : L’actualité et l’observation montrent que : 1°) la réussite del’entreprise ne passe plus simplement par la seule prise en compte
 des variables économiques et financières 2°) la Société civile attend,
 de plus en plus, de l’entreprise qu’elle soit beaucoup plus
 « citoyenne », quelles qu’en soient, par ailleurs, sa taille et sa
 nationalité. Autrement dit, indépendamment de son objectif légitime
 de faire, avant tout, du profit, la Société civile attend d’elle, qu’elle
 prenne, aussi, part au développement du tissu économique de la
 région qui l’accueille, participe aux frais de son éducation et de sa
 formation, favorise l’emploi local, ne détruise pas l’environnement
 qui l’héberge de par son mode de production, et participe enfin, à sa
 manière, à la lutte contre les inégalités locales et l’exclusion sociale.
 par François EcotoFull Professor, ESC Rennes School of Business
 | ARTICLE 5 Irrationalité de la décision : une approchepar les préférences
 Résumé : L’irrationalité a toujours manifesté un scepticisme chez leschercheurs. Cette contestation a été systématisée par les travaux de
 Kahneman et Tversky. A partir d’expériences en laboratoire, ces deux
 chercheurs ont décrit plusieurs sources d’irrationalité du
 comportement humain, en particulier, l’ambiguïté, l’incohérence et
 l’instabilité des préférences chez l’individu. En s’appuyant sur ces
 travaux, nous cherchons à mieux comprendre la rationalité chez
 l’individu décideur. Nous proposons une lecture critique des
 modalités de rationalité et expliquons l’irrationalité par la variabilité
 des préférences chez l’individu (décideur) en appréhendant leurs
 modalités de construction. Nous mettrons l’accent sur l’aspect
 « élicitation des préférences » par apprentissage constructif. Nous
 soulignerons l’apport de telle approche.
 par Saïda Habhab-RaveEnseignant chercheur
 CEREGE / IAE Poitiers
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